J’ai toujours aimé la psychologie, les contacts humains. Le bénévolat paraissait correspondre à ce que je cherchais. Nous vivons des moments incroyables. Le lien que nous établissons avec les patients nous rend heureux. Ils comptent sur nous et se confient mais nous devons faire la part des choses et rester professionnels.
Elie, 66 ans, bénévole
Souvent, un bénévole m’accueille et m’accompagne. Il me reconnaît quand il m’aperçoit. Nous discutons énormément sur le trajet de la consultation mais j’ai tellement à dire que nous n’arrivons pas à tout aborder (rires). Grâce à lui, j’oublie la raison de ma venue et mon stress. Me rendre à l’hôpital m’inquiète beaucoup mais rencontrer des personnes aussi prévenantes me réconforte et améliore la perception que j’ai de ma venue. J’y prends presque plaisir.
Jadwiga Kobierzycki, patiente
Selon moi, les volontaires représentent un atout indéniable pour notre centre hospitalier ; ils sont une bouffée d’oxygène tant pour les patients qu’ils accompagnent que pour le personnel auquel ils apportent un appui. Désormais, quand nos volontaires ne travaillent pas, le personnel les regrette !
Anne-Sophie D’Heygere, assistante sociale à Hornu
Je suis venue à l’hôpital pour une consultation et j’ai aperçu un bénévole. J’étais assez perplexe, je me suis dirigée vers lui pour lui poser quelques questions. Il m’a expliqué ce que représentait le bénévolat et ensuite je me suis inscrite. J’y travaille depuis deux ans maintenant. Nous avons tous un point en commun, la volonté d’aider les autres, mais nous les accompagnons différemment. Personnellement, je m’investis beaucoup. C’est sans doute mon instinct maternel.
Josette, 63 ans, bénévole